Domaine Chaillou

“ Un véritable pôle « bio » : des hommes et des moyens pour une production diversifiée bio de 40 hectares. ”

Produits AGRIBIOLOGO-17-ASSIETTES

Aubergines, blettes, cèleris, toutes variétés de choux, concombres, courges, courgettes, épinards, fenouils, mâche, poireaux, pommes de terre, potirons, salades, tomates.
Pommes, poires issus d’un verger bio et éco-responsable.
Produits transformés : velouté de légumes, pétales de pommes de terre, compote de pomme et pomme/poire, jus de pommes 1 et 3 litre et 33 cl. ; cidre charentais, pétillant de pommes.

Vente sur l’exploitation

Courant du 2ème semestre 2023.

Points de vente

Biocoop à Saintes, Royan, Rochefort ; Panier de producteurs à Saintes, magasin de producteur du Maine Allain à Chaniers.

Une nouvelle génération de ferme maraichère

Installée sur plus de quarante hectares à Gémozac, la toute jeune exploitation de Bertrand Gazeau et Johan Bernardin produit des fruits et des légumes dans le respect des hommes et de la nature. Labellisé en Agriculture Biologique, le Domaine Chaillou accueille innovations technologiques et bonnes pratiques dans le seul but d’offrir au plus grand nombre une production de qualité.

 

Le fruit d’une rencontre

Qui se ressemble s’assemble ? La proximité d’âge n’est pas l’essentiel entre Bertrand Gazeau et Johan Bernardin. Tous deux sont tombés très jeunes dans la marmite agricole. Le premier grandit dans une famille qui se consacre à l’arboriculture depuis plusieurs générations. Quant au second, son goût avéré pour le potager parental le projette à seize ans dans une formation de maraîchage. Après des parcours professionnels réussis, les deux entrepreneurs se sont associés pour créer une exploitation regroupant leurs valeurs. Le Domaine Chaillou – aux terres déjà certifiées AB – n’attendait qu’eux !

 

Des cultures stratégiques

Fin connaisseur de ferme maraîchère agri-voltaïque, Johan Bernardin n’a pas eu besoin de convaincre son acolyte pour projeter l’installation de quatre hectares de serre photovoltaïque. L’outil – financé par un tiers qui revendra l’électricité – va permettre de développer à l’abri des ravageurs et des maladies, des variétés de légumes trop fragiles pour être cultivées en plein champ. Dès 2024, fraises, tomates, aubergines et poivrons, rejoindront les cagettes déjà joliment remplies de salades, poireaux, courgettes et potimarrons.

 

Un verger qui sort des sillons

Côté arboricole, l’inspiration vient plutôt de Bertrand Gazeau. S’il a rejoint il y a quelques années l’exploitation arboricole de son père, c’est pour participer à la merveilleuse histoire des arbres qu’on plante et qu’on regarde grandir. Aujourd’hui, il applique avec conviction le processus de conduite biologique dans le nouveau verger. Les longues allées accueillent une huitaine de variétés peu sensibles à la tavelure afin de réduire de moitié les traitements (aussi coûteux en produit actif qu’en carburant pour les véhicules), mais les haies de pommiers abritent également les bien connues Belchar et Canada.

Confiant dans les techniques, attentif aux innovations, l’arboriculteur ose. D’abord la sur-densification des arbres pour optimiser la productivité, mais aussi l’installation d’une tour antigel. Il envisage des protections anti-grêle qui pourraient servir à limiter les attaques de lépidoptères, et il s’essaie à l’hydromushing de trèfle afin de contrôler l’enherbement des sols sous plants. Après trois saisons, les pommiers et poiriers livrent leurs premiers fruits bios.

 

En continue

Comprendre qu’un arbre serré à un autre va se développer plus vite pour ne pas perdre l’avantage, observer que la féverole abrite de précieux auxiliaires (coccinelle, syrphe,…), il faut être attentif à tout, et tout le temps, pour adapter les cultures et optimiser les techniques. La formation est permanente, et dans la future serre, ce sera encore plus vrai.

De même avec les humains, nouer des relations de confiance avec les revendeurs, élargir la clientèle et la fidéliser, lancer de nouveaux produits, est un défi quotidien.

 

Grandir ensemble

Il faut plus qu’un tandem pour faire prospérer dix hectares de verger et six de vignes, quatre hectares de serre et quinze de plein champ. En haute saison, l’équipe grimpe à vingt personnes. Quant aux cinq permanents, ils forment un groupe solide autour des associés. Ici, tout le monde apprend en même temps que l’exploitation se développe. Pour réduire la pénibilité du travail, le Domaine Chaillou a fait le choix de la mécanisation. Les essais-erreurs font partie de ce chemin qui vise non seulement à cultiver respectueusement, mais à trouver les solutions innovantes afin de durer.

 

Vendre à tout le monde

Du grossiste à la vente directe, l’entreprise n’ignore aucune strate commerciale et reste étroitement liée au consommateur. Légumes, fruits, mais aussi produits transformés occupent déjà les rayons des Biocoop de Saintonge, du Marché du Maine Allain à Chaniers et d’autres boutiques locales.

La nouveauté vient de l’ouverture en octobre 2023, d’un magasin ‘‘à la ferme’’, c’est-à-dire sur l’exploitation même, avec le double objectif de faire découvrir toute la gamme de produits et de répondre aux questions des clients sur leur production. Une jolie transparence qui donnera au consommateur, les garanties de qualité qu’il recherche.