Domaine Courpron

” Vins de cépages récompensés chaque année au concours «Saveurs Poitou-Charentes». ”

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Pineau ; Cognac (VS, XO, Vieille Réserve) ; vins de cépages : blanc sauvignon et chardonnay, merlot rouge et rosé, cabernet sauvignon moelleux ; méthode traditionnelle blanche et rosée.

Vente à la propriété

Toute l’année, ouvert tous les jours, sauf le dimanche et jours fériés (voir détail sur www.domaine-viticole-courpron.com).

Visite de la propriété

Visite de la récolte à la distillerie et dégustation.
Visite du vignoble en trottinettes électriques tout-terrain.
Accueil de groupes sur rendez-vous.

Points de vente

Boutique de l’Abbaye de Trizay.

Le vigneron de l’Atlantique

Thierry Courpron est né à Saint-André-de-Lidon dans une famille de viticulteurs dont il représente la septième génération. Ses études passent par l’école d’agriculture de Saint-Antoine à Saint-Genis-de-Saintonge qu’il fréquente pendant quatre ans avant d’obtenir un brevet professionnel et un brevet de technicien agricole. « Mon grand-père et ma grand-mère maternels ont été forgeron et lingère à Saint-Antoine. J’ai été imprégné par le milieu agricole, sans en être dégoûté. J’aurais pu faire autre chose mais le plaisir de travailler pour soi, au dehors et non dans une usine m’a forgé le caractère et assis mon indépendance ».
Toutes les tâches de l’exploitation, l’enfant qu’il était, les a connues. « Dans la vigne, ce n’est que du plaisir ».
En 1995 il crée un Gaec avec son père Jean-Claude en débutant avec 23 hectares de vignes. Son idée est de développer les cépages pour faire du vin de pays. Les premières plantations se font en 1998, la première gamme de vins arrive en 2001 avec la mise en bouteille et le contrôle de toute la chaîne de production.
« La profession de viticulteur est riche de propositions différentes, il faut arriver à trouver son créneau. J’ai cherché le poste adapté, étudié la vinification et je pense avoir trouvé le bon chemin, celui qui me plaît en tout cas ».

Les vignerons d’ici

En 2001, ils sont sept vignerons, dont Thierry, qui ont pour ambition de faire du vin de pays pour une diffusion sur la côte atlantique. Puis, l’évolution aidant, en 2006, il devient le seul gérant de la société « Les vignerons de l’Atlantique », les autres associés, à la reprise à la hausse des cours du cognac, ayant abandonné l’activité de vente de vin en bouteille. « Il a fallu présenter le produit, rencontrer la clientèle, le week-end, dans les salons. C’est l’été que les animations sont les plus importantes, dans les petites surfaces, les caves et les restaurants. J’explique aux estivants ce que l’on fait en terme de vin et de pineau et ils sont sensibles à ce contact en direct avec un viticulteur qui leur parle de son métier. Ils apprennent et c’est enrichissant pour nous. Cela permet une ouverture et une adaptation du produit au consommateur ».
Depuis 17 ans, son travail est reconnu et récompensé régulièrement. « Je suis mon premier consommateur et la qualité passe d’abord par moi ».

21 fois médaillé au Concours « Saveurs Poitou Charentes » organisé par le conseil régional de la Nouvelle-Aquitaine depuis 2005, les vins séduiront par leurs finesses aromatiques. La gamme est diversifiée avec le blanc Sauvignon, le blanc Chardonnay, le rouge en assemblage Merlot-Cabernet et le rosé en Merlot.
L’exploitation est passée à 36 hectares de céréales et 50 hectares de vignes en Bons Bois.Cuves Domaine Courpron Les pineaux blanc et rosé sont liés au cognac VS (3ans), XO (15 ans) et Vieille Réserve (plus de 25 ans). « Cependant, les vendanges représentent pour moi la période la plus délicate. Je me pose toujours la question de savoir si c’est la bonne date que j’ai choisie pour couper les raisins».
Un alambic de 25 hectolitres et des chais de vieillissement complètent la panoplie d’une exploitation qui a trouvé son rythme. « Actuellement, c’est tellement dur de monter une entreprise que c’est une chance de reprendre une activité en étant de la septième génération. J’ai montré que l’on pouvait vivre différemment qu’avec le cognac. J’ai donc fait aussi du vin et on manque souvent de produit en fin de saison. On a voulu, il y a une vingtaine d’années, faire du vin de pays un peu trop vite. Il n’était pas très bon et même maintenant, les mentalités ont de la peine à évoluer. Il faut faire goûter, rester dans la qualité car on est confronté à des produits de masse qui changent souvent la donne ».
Les médailles d’or et d’argent glanées en 2008 prouvent que le travail bien fait est toujours récompensé.