Le Logis à Chaniers

“ Viande limousine de qualité, animaux élevés traditionnellement. ”

Produits

Viande bovine de race limousine.

Vente sur l’exploitation

Une fois par mois sur réservation. Limousine : lots de 5 à 10 kg (rôti, entrecôte, basse côte, faux-filet, steak, rumsteak, bavette, bourguignon, saucisses, steak-haché et pot-au-feu).

VISITE DE l’exploitation

Sur rendez-vous : explication sur l’alimentation et la vie des animaux, visite de l’élevage.

Des limousines aux petits soins

DSCF1252Pascal Pichard est un éleveur heureux. Natif de Chaniers de grands-parents et de parents éleveurs, il partage son temps entre la viticulture, les céréales et l’élevage de son troupeau de vaches de race limousine.
Installé en 1993, il règne sur 150 hectares au total dont 35 en culture fourragère (pacage et foin), 24 en vignes et le reste en céréales. Le vin est pour le négoce du cognac, distillé par les grandes maisons. En saison, les champs se colorent de tournesol, de colza, d’orge, de blé tendre et dur, de maïs. Pour ce qui est de sa troisième activité, la configuration de sa propriété fait qu’elle se prête bien à l’élevage.
« Avoir des prairies en bord de Charente, posséder quelques marais côtiers pour le foin m’amènent à produire tout ce dont mes animaux ont besoin pour leur alimentation ».

Élevage : mode d’emploi

DSCF1146Lorsque les premiers froids ou intempéries arrivent, une ancienne chèvrerie restaurée abrite le cheptel. En hiver, l’alimentation de ces vaches est naturelle, à base de maïs séché en silo dont Pascal récupère la partie brisure qui, séchée est consommée avec du blé ou du triticale, un croisement entre seigle et blé.
Pascal aime par-dessus tout parler de sa profonde vocation.
« Ce n’est pas mon père qui m’a donné l’envie d’être éleveur, c’est plutôt mon grand-père. Etant enfant, j’allais toujours dans les étables, assistais  aux vêlages et ma curiosité était sans cesse sollicitée, en éveil permanent ».
DSCF1202Pour faire de l’élevage, il faut commencer par l’achat de petits veaux de 7 à 8 mois, jeunes broutards à peine sevrés qui seront élevés à Chaniers pendant 4 ans. Leur provenance est garantie, certifiée, authentifiée puisqu’ils arrivent de La Vallée, plus précisément de chez Stéphane Gaillot, lui aussi « producteur-fermier » engagé en Pays de Saintonge Romane dans une démarche de qualité et un engagement fort sur des critères le faisant appartenir aux producteurs de la présente édition.

« Je connais bien cet élevage. Les Gaillot partagent la même optique que moi pour tout ce qui est de la traçabilité. On doit être capable de remonter à la source de nos approvisionnements et c’est le cas en ce qui nous concerne  ».

Ligne de VachesLes motivations de la vente à la ferme

L’idée tournait dans sa tête depuis plusieurs mois. Pourquoi ne pas se lancer dans la vente directe ?
« Nous en avons parlé autour de nous, les amis ont pris le relais. Nous avons eu de nombreux contacts, visité deux ou trois endroits de vente directe. Notre projet faisait son chemin sûrement. En 2004, quelques prospectus distribués dans les boites aux lettres des communes environnantes, quelques participations dans des marchés fermiers ont permis de drainer une clientèle de Charente, département limitrophe, et de proximité constituée aussi bien de retraités que de jeunes couples ».
Les ventes ont lieu une fois par mois et sur réservation. Quand les clients arrivent, Pascal aime beaucoup leur parler de son métier, échanger, s’ouvrir sur des points de vue différents des siens. Il a la satisfaction d’accompagner le produit sur toute la filière, de le valoriser en lui donnant une plus-value évidente.
Les bêtes abattues à Chalais (16) sont découpées aux normes, livrées en chambre froide puis mises en lots sur place, à Chaniers. La qualité du produit recherchée est présente à toutes les étapes de la chaîne.
Pascal Pichard est donc un éleveur heureux qui souhaite développer les visites de son élevage où l’on peut aller dans les étables, voir évoluer les limousines, expliquer leur alimentation. Pour l’instant, les visiteurs sont assez frileux mais à une époque où on recherche le retour à une authenticité de proximité, c’est sûrement une belle occasion d’encouragement à l’ouverture et à la connaissance d’un milieu rural qui évolue et qui fait partager son expérience au plus grand nombre dans un souci de transparence.