Les Cocottes des Fresneaux

“ Poules rousses élevées en plein air. ”

Produits

Œufs à l’unité, par 6 et 12.
Poules vivantes en fin de lot.

Vente sur l’exploitation

Tous les samedis matins, toute l’année de 11h à 12h30.

marchés

Marché de Saintes, cours Reverseaux, le vendredi.

 

Une ferme qui se diversifie pour mieux produire

Elodie Dubut et les poulesVeaux, vaches, poules, et bientôt cochons, la ferme inventée par Élodie Dubut renoue avec la diversité des exploitations d’antan. Élevage et maraîchage font bon ménage. Polyculture et nourriture animale vont de pair. Quand la santé des bêtes et les échanges avec les consommateurs sont au rendez-vous, notre fermière est comblée.

Élodie représente la troisième génération de polyculteurs-éleveurs de bovins à Saint-Georges-des-Coteaux. Son grand-père a débuté en louant des terres et des bâtiments. Dans les années 70, la décision de construire une salle de traite et une stabulation, marque le début de l’émancipation. Lorsque le père d’Élodie reprend l’exploitation en 1989, il s’associe et s’agrandit, jusqu’à élever 80 vaches et cultiver 140 hectares. Dans cette ambiance agricole, Élodie et son frère grandissent, sans jamais se dire que l’un deux reprendra les rênes.

 

Panneau Les cocottes des FresneauxLa puissance d’un milieu

Élodie est en BTS Protection de la nature et environnement, lorsque le déclic se fait : « Le besoin d’expliquer et de défendre le milieu paysan auprès des autres étudiants, m’a révélé combien ces racines étaient fortes en moi ». A partir de là, elle suit une licence en agro-écologie, tout en donnant la main à son père, désormais seul propriétaire de l’exploitation. D’abord salariée, Élodie s’installe en GAEC avec lui en 2011.

 

Se diversifier pour s’enrichir

L’activité sur 150 hectares et avec 70 vaches laitières ne satisfait pas complétement Élodie. Elle se répète qu’il faut diversifier et optimiser chaque production. L’enrichissement se trouvant autant dans la valorisation des produits, que dans un système de vente directe permettant le dialogue avec les clients.

En 2016, le GAEC dédie 30 ares à la culture de la pomme-de-terre. L’année suivante, il met en place l’élevage de veaux élevés au seul lait maternel. En 2018, c’est l’arrivée des poules rousses, au tempérament curieux et babillard. Dès 2019, au tour des potimarrons et courges butternut de trouver place. Bientôt, des cochons élevés sur paille, galoperont dans la ferme.

 

Le cœur à l’ouvrage

Poules de l'élevage Les cocottes des FresneauxIls sont deux plus un saisonnier pour s’occuper de l’ensemble de l’exploitation. Mais le cœur d’Élodie penche du côté des animaux : «Je ne vois pas mon métier comme séparé de ma vie. Presque chaque jour de l’année, la journée défile de  6h à 19h. Appeler, toucher, soigner les bêtes me remplit d’une joie simple. Je suis amoureuse de la vache normande : c’est un vrai nounours si on la compare à la Holstein ! J’aime le temps de la traite, surtout le weekend où les journées sont moins planifiées. Quant aux poules, je suis certaine qu’elles nous parlent : il n’y a qu’à observer comment le silence s’installe quand on quitte l’enclos ».

 

Le local et le vivant

Le souhait d’Elodie de diminuer l’élevage s’inscrit dans un rapport global au vivant : « La nature fait que mes plantes poussent pour donner à manger aux animaux et aux humains. C’est pourquoi j’aurai toujours des vaches, dont le fumier limite les apports azotés extérieurs. Et allonger le temps de rotation des cultures maraîchères, limite les pressions des maladies et des insectes. Mais il faut trouver le juste équilibre. Mon mari, ma petite fille et moi, sommes des locavores : nous choisissons le produit les plus simple et le plus près de chez nous. Aussi, j’aime expliquer aux clients qui viennent acheter des œufs, de la viande, des légumes, comment et pourquoi on cultive de telle ou telle manière. Discuter avec eux est ma cerise sur le gâteau ».

 

Également présente sur certains marchés locaux, Élodie vous accueille à la ferme, chaque samedi de 11h à 12h, pour la vente de ses produits.