La miellerie d’Anaïs

“ Apicultrice récoltante en Saintonge maritime et intérieure. ’’

PRODUITS

Miel de printemps crémeux, de tournesol liquide et crémeux, fleurs liquide, de châtaignier, d’acacia, de forêt en pot de 250 g, 500 g et 1 kg.
Miel aromatisé de citron, fraise et cannelle moulue en pot de 250 g.
Fruits à coque au miel : noix au miel, amandes au miel, noisettes au miel en pot de 200 g.
Bonbons au miel, caramel mou au miel et sucette au miel, chocolat (ganache au miel) uniquement pour les fêtes de Noël ; nougat au miel ; tarti miel (pâte à tartiner caramel/miel) ; pain d’épices.
Bougies à la cire d’abeille.

Vente SUR L’EXPLOITATION

Sur la boutique de l’exploitation du mardi au vendredi de 9h à 12h30 et de 15h à 19h et le samedi de 9h à 12h30.
Vente de produits régionaux.
Marché de producteurs sur l’exploitation le mardi matin en juin, juillet et août.

VISITE DE L’EXPLOITATION

Visite pédagogique à partir de 6 ans (sur réservation).

 

La passion de l’or liquide

Bien ancrée dans les terres de Saintonge, Anaïs Poitevin cultive une passion. De la ruche au pain d’épices, tout l’univers des abeilles l’intéresse, au point de créer la Miellerie d’Anaïs, une jeune entreprise soucieuse de donner les meilleures gourmandises aux enfants et aux parents.

 

Elle se sent chez elle à Montpellier-de-Médillan et elle a raison. Tout le monde connait Anaïs, fille de, petite fille de, arrière-petite fille de. En fait, elle représente la septième génération de ‘‘Poitevin’’ à vivre dans la commune.

 

La beauté du vivant

Anaïs a suivi quatre années d’apprentissage comme fleuriste, avant de découvrir, subjuguée, le monde des abeilles. Son enthousiasme incite ses parents à lui offrir deux ruches pour son 23ème anniversaire. Son empressement à récupérer des essaims dans la nature pour en prendre soin, fait bientôt grimper le cheptel à dix ruches.

« J’adore suivre l’évolution des abeilles à l’œil nu. On les voit ‘‘danser’’, communiquer entre elles, travailler, nourrir les larves. Elles sont intelligentes. Elles permettent la vie. C’est beau à voir ! » s’émerveille-t-elle. De là à décider de devenir professionnelle de l’apiculture, il n’y a qu’un pas qu’elle franchie allégrement à tout juste 25 ans.

 

Préservation des ruchers

« L’apiculture est un métier complexe. Pas question d’avoir de mauvaises pratiques qui nuisent aux abeilles ; la mortalité due aux maladies, famines, ou intoxications phytosanitaires, est déjà bien trop élevée ! Je me suis formée dans le centre Apinov à Lagord, et je continue d’apprendre » nous informe Anaïs.

Pour préserver ses ruches, elle traite les maladies aux huiles essentielles. Pendant l’hivernage, attentive à ne pas carencer ses abeilles sans pour autant les rendre ‘‘feignantes’’, elle débute le nourrissement avec du sirop de glucose, et le poursuit en janvier, avec des pains protéinés.

De plus en plus connaisseuse de ses petites protégées, Anaïs assure elle-même le renouvellement d’une partie de son cheptel. Elle élève les reines, mais seulement les Buckfast, ces grosses abeilles jaunes plutôt dociles ; les petites noires, typiques de notre région et très productives, sont bien trop agressives pour qu’elle s’y risque.

 

Un travail en commun

En permanence, ses abeilles butinent du côté de Montpellier-de-Médillan, Grézac, Thaims, Thézac et produisent un miel toute fleur. Selon la saison, les floraisons, la météo, Anaïs déplace une partie des 150 ruchers plus loin en Charente-Maritime : « Chaque année, le miel est différent. Il est le résultat de notre travail commun, aux abeilles et à moi ».

La première extraction se fait fin avril avec un miel de printemps issu du colza et des arbres fruitiers. Le limpide miel d’acacia provient de la forêt de la Coubre, où Anaïs possède une concession passée avec l’ONF. C’est à Germain-du-Seudre que les abeilles fabriquent le miel de forêt et de châtaignier. Quant au tournesol crémeux, il est récolté du côté de Chaniers et Saintes.

 

La récolte annuelle tourne aux environs de 3 à 4 tonnes. Une production qu’Anaïs souhaite démultiplier en s’entourant d’une machine d’extraction, de plusieurs salariés permanents et saisonniers, pour peut-être atteindre un jour un cheptel de 900 ruches…

 

Des recettes gourmandes

Anaïs ne se contente pas de récolter, elle cuisine et transforme elle-même le miel en une diversité de produits toujours améliorés.

Miel aromatisé au citron ou à la fraise pour séduire le palais des enfants ; noisettes ou cerneaux de noix au miel pour les tartines ou la petite cuillère ; Anaïs crée des recettes qui flattent avant tout son palais. Première fan de ses productions, elle affirme à qui veut l’entendre que son pain d’épices séduit les plus récalcitrants !

Et puis… La Miellerie d’Anaïs se transforme en une superbe boutique de 100 m², où vous trouverez non seulement les gourmandises de l’apicultrice, mais également un ensemble de produits labellisés Charente-Maritime.